Mes premiers souvenirs de musique viennent des voyages en voiture durant lesquels tournaient les CDs de mes parents, essentiellement de la variété française. Mon père joignait parfois à la sélection un album qui sortait un peu de ce cadre, il y’eut parmi ceux-ci « Cinquième As » de MC Solaar et le titre « Solaar pleure » qui fût mon premier coup de cœur. J’ai alors 9 ans. Ces quelques CDs que j’empreinte afin de jouer en boucle mes titres préférés sur ma chaîne stéréo sont la base de ma passion naissante.
Je commence ensuite à acheter mes propres CDs et affirmer mes goûts, principalement nourris par les programmes TV musicaux ; Keane, The Rasmus. Puis un ami me fait découvrir Kyo, un groupe qui cristallise ma passion du pop rock. Je débute alors la batterie et mon premier groupe avec 2 amis guitaristes. C’est sur ce rail que découvre d’autres artistes français pop rock, tel qu’Indochine, puis vers 15 ans j’étendrai ce spectre à des influences plus métal dont le groupe Pleymo sera ma référence pour plusieurs années. Alors adolescent je cultive cette identité néo-metal et m’intéresse davantage à des groupes américains tel que Korn, Limp Bizkit ou Deftones.
Deftones reste à ce jour un groupe intemporel numéro 1 dans mes influences.
Peu avant ma majorité, j’entre au conservatoire qui m’impose le jazz comme ligne directrice. Malgré mon envie de découvrir et apprécier ce genre, j’y suis resté longtemps hermétique, incapable de le comprendre, tel sa construction est radicalement opposée à tout ce que je connaissais jusqu’ici. C’est une interprétation live de John Coltrane du morceau « Alabama » qui changera tout. Tout a coup tout est limpide, cette musique a de la force, de l’histoire et le terme interprétation prend tout son sens. Cette vidéo de quelques minutes me cogne comme le condensé saisissant d’années de vie. J’écoute alors John Coltrane, Herbie Hancock, Art Blakey, Thelonious Monk, Chet Baker, Bill Evans. Le jazz m’apprend que la batterie peut être abordée de multiples façons et avoir des rôles bien différents dans la musique. La fusion qu’a le jazz avec la musique latine m’ouvre à énormément de nouveaux horizons, bossa nova, songo, samba.
Mon parcours musical se teindra alors tantôt de toutes sortes de couleurs et de genre ; rap, rock, metal, hip-hop, jazz, funk, musiques afro-cubaines et brésiliennes, punk, reggae.
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Artistes influents:
Art Tatum, Avishai Cohen, Bad Brains, Bill Evans, Billy Holiday, Bob Marley, Bring Me The Horizon, Chet Baker, Chick Corea, Christian Scott, Deftones, Dizzy Gillespie, Françoise Hardy, Freddie Hubbard, Gilberto Gil, Gojira, Gregory Isaac, Herbie Hancock, Ini Kamoze, Iron Maiden, John Coltrane, Judas Priest, Lamb of God, Lara Fabian, Linkin Park, Los Van Van, Louis Armstrong, Markus Miller, Marvin Gaye, MC Solaar, MIA, Miles Davis, Nina Simone, Pleymo, Queen Ifrica, Robert Glasper, Ron Carter, Sarah Elizabeth Charles, Slipknot, Snarky Puppy Thelonious Monk, The Animals, The Do, The Stooges, Tove Lo, Wayne Shorter, Wes Montgomery.
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Batteurs⸱euses influents:
Aaron Spears, Abe Cuningham, Art Blakey, Benny Greb, Bernard Purdie, Bianca Richardson, Billy Cobham, Cindy Blackman Santana, Dennis Chambers, Dorothea Taylor, Elvin Jones, Gene Krupa, Joe Morello, Joey Jordison, Kiko Freitas, Larnell Lewis, Mark Guiliana, Mario Duplantier, Max Roach, Mel Lewis, Mike Portnoy, Omar Hakim, Peter Erskine, Philly Joe Jones, Roy Haynes, Sarah Thawer, Steve Gadd, Steve Jordan, Tony Williams, Vinnie Colaiuta, Viola Smith.
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Et bien sûr mes professeurs:
Alain Tissot, Baptiste Grand, Luigi Galati, Manuel Linder, Tim Balkert.